La valeur des logements augmente à la périphérie de Madrid et de Barcelone

Le marché résidentiel de la zone métropolitaine de la capitale a vu sa valeur augmenter de 8,5 % par rapport à 2021, tandis qu'à Barcelone, l'augmentation est de 1,9 %, selon Gloval.

Le marché résidentiel a pris de la valeur dans les zones métropolitaines de Madrid et de Barcelone. La valeur unitaire des logements dans la périphérie de la capitale espagnole a augmenté de 8,5 %, atteignant 2 628 euros par mètre carré, tandis que dans la zone d'influence de Barcelone, la moyenne a légèrement augmenté au cours de l'année écoulée, avec une hausse de 1,9 %, atteignant 2 542 euros par mètre carré.

C'est ce que révèle le 9e baromètre du marché résidentiel de Gloval, qui suit les données trimestrielles et le comportement des prix sur les marchés résidentiels de la périphérie de Madrid et de Barcelone, ainsi que dans les deux capitales.

Valeur moyenne des logements dans la région métropolitaine de Madrid

La société de conseil, qui s'est concentrée sur les municipalités qui font partie de ces zones d'influence, observe des comportements hétérogènes. Toutes les communes qui composent la périphérie madrilène affichent une croissance annuelle des prix en 2022. Ainsi, les augmentations annuelles dans l'aire métropolitaine de Madrid sont principalement dues à Las Rozas de Madrid, Alcobendas et Leganés. De même, de légers reculs sont observés au dernier trimestre à Alcobendas et Móstoles.

Gloval souligne ainsi la variation annuelle de Las Rozas de Madrid avec une hausse de 12,6 %, plaçant sa valeur unitaire de logement à 3 274 euros par mètre carré. Bien que la plus forte augmentation ait eu lieu à Las Rozas, la commune madrilène ayant la valeur immobilière la plus élevée est Pozuelo de Alarcón, avec un prix au mètre carré de 3 653 euros.

Valeur moyenne des logements dans la périphérie de Barcelone

Dans la périphérie de Barcelone, on observe un léger recul de 0,6 % par rapport au trimestre précédent, compte tenu des baisses enregistrées dans les municipalités de Sant Joan Despí et Sant Adrià del Besós. Et contrairement à la périphérie de Madrid, toutes les municipalités de Barcelone n'ont pas connu une croissance annuelle des prix unitaires des logements.

Par exemple, Sant Adrià del Besós a enregistré une baisse de 3,9 %, plaçant sa valeur unitaire de logement à 2 074 euros par mètre carré ; et Sant Joan Despí avec une baisse de 0,9 %, plaçant sa valeur unitaire de logement à 2 675 euros par mètre carré. En fait, ce sont les deux qui ont rompu la tendance générale à la hausse. En revanche, Sant Cugat del Vallès a vu le prix de ses logements augmenter de 8,2 %, s'établissant à 4 054 euros par mètre carré, soit le prix le plus élevé de toute la zone métropolitaine de Barcelone.

Prix moyen des logements à Madrid et Barcelone

En ce qui concerne les prix moyens des logements dans les deux capitales, Gloval indique que Madrid a terminé l'année avec une valeur unitaire de 3 528 euros par mètre carré, soit une augmentation annuelle de 6,6 %, bien que la capitale enregistre une légère baisse trimestrielle de 0,9 %.


Évolution de la valeur des logements (euros/m2). Source : Gloval Analytics.

Et la ville de Barcelone a atteint 3 630 euros par mètre carré à la fin de 2022, soit une augmentation annuelle de 2,4 %, bien qu'il y ait eu une légère baisse de prix de 0,2 % par rapport au trimestre précédent.

Évolution de la valeur des logements (euros/m2). Source : Gloval Analytics.

Et la ville de Barcelone a atteint 3 630 euros par mètre carré à la fin de 2022, soit une augmentation annuelle de 2,4 %, bien qu'il y ait eu une légère baisse de prix de 0,2 % par rapport au trimestre précédent.

Évolution de la valeur des logements (euros/m2). Source : Gloval Analytics.

Pour Roberto Rey, président-directeur général de Gloval,"les nouvelles qui ont été lues au cours du troisième trimestre 2022 concernant une baisse de la valeur des logements pour 2023 semblent ne plus être aussi négatives et commencent à montrer des signes de modération dans leur évolution annuelle . Les données macroéconomiques et celles relatives au secteur immobilier semblent modérer les estimations et laissent entrevoirplutôt vers un environnementun environnement qui serait propice à un ralentissement de ce secteur..Toutefois, pour y voir plus clair, il faudra attendre le second semestre de l'année.

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